samedi 17 décembre 2011

Baby Challenge 2012 BD

Bon, cette année, ma grande résolution, c'est de commencer à lire des BDs. Donc je me lance dans le Baby Challenge BDs Livraddict pour découvrir un peu ce genre que j'ai trop laissé de côté.

Voici la liste :

1 ~ Maus, intégrale de Art Spiegelman
2 ~ Simon's Cat, tome 1 : Une calamité de chat de Simon Tofield
3 ~ Lou, tome 1 de Julien Neel
4 ~ La théorie de la contorsion de Margaux Motin
5 ~ Les aventures de Tintin, tome 2 : Tintin au congo de Hergé
6 ~ Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres de Juan Diaz Canales 8.74 42 votes
7 ~ Ma vie est tout à fait fascinante, tome 1 de Pénélope Bagieu 8.71 64 votes
8 ~ Le Combat ordinaire, tome 1 : Le Combat ordinaire de Manu Larcenet 8.68 19 votes
9 ~ Astérix, tome 01 : Astérix le gaulois de René Goscinny
10 ~ Seuls, tome 1 : La disparition de Bruno Gazzotti
11 ~ Autobiographie d'une fille Gaga de Diglee
12 ~ Kaamelott (BD), tome 1 : L'Armée du Nécromant de Alexandre Astier
13 ~ Aya de Yopougon, tome 1 de Marguerite Abouet
14 ~ Elinor Jones, tome 1 : Le bal d'hiver de Algésiras
15 ~ Maliki, tome 1 : Broie la vie en rose de Maliki
16 ~ Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva de Joann Sfar
17 ~ J'aurais adoré être ethnologue de Margaux Motin
18 ~ Zombillénium, tome 1 : Gretchen de Arthur de Pins
19 ~ Lanfeust de Troy, tome 1 : L'ivoire du Magohamoth de Christophe Arleston
20 ~ Murena, tome 1 : La Pourpre et l'or de Jean Dufaux

Je pars avec un joli 0/20 (qu'est-ce que je vous avais dit). Objectif : 20/20 !

lundi 14 novembre 2011

Chronique : Le Temps n'est Rien


Résumé

"Je l'aime. II représente tout pour moi. Je l'ai attendu toute ma vie et à présent il est là. (J'ai du mal à m'expliquer.) Avec lui je peux contempler mon existence dans sa totalité, comme une carte, passé et futur réunis, comme un ange... [..] Tout est déjà arrivé. Tout en même temps. "

Nous avons tous déjà eu cette impression d'avoir rencontré une personne quelque part avant, ou de l'avoir connue dans une autre vie... Et si c'était dans un autre temps ?

Quand Henry, bibliothécaire, voit arriver Claire, une artiste séduisante, il ne peut croire à l'incroyable : ils se connaissent depuis des décennies, même s'il ne s'en souvient pas. Car Henry est atteint d'une maladie qui le propulse dans le temps. Il a rencontré Claire alors qu'elle était enfant et va sans cesse partir et revenir à des époques de leurs vies respectives...

L'histoire folle et romanesque d'un amour absolu et éternel.

Chronique du livre

Audrey Niffenegger nous livre ici un roman tout à fait émouvant, flirtant doucement vers les contrées du fantastique et du conte. L’histoire d’amour entre Henry et Claire, bien qu’elle n’échappe pas à la guimauve dans les scènes de rencontre « présentes », reste pourtant touchante et simple : un couple tout à fait normal et réaliste, si ce n’est la chrono-déficience d’Henry.

Cette maladie donne sa forme au roman, qui paraît comme un carnet de bord qui retranscrit les points de vue des deux personnages principaux à différents moments. Il n’est donc pas étonnant de passer du présent des années 90 aux années 70, ça, on nous avait bien préparés. Le problème, c’est que tout de même, on s’y perd un peu, et on se pose des questions lorsqu’on se retrouve avec un Henry de 15 ans alors qu’il y a deux pages, il en avait 28.

Les personnages sont sympathiques et attachants, à l’exception de Gomez que je n’ai pas vraiment pris au sérieux, par son caractère lourd déjà et même au niveau de ses sentiments envers le couple.

Le Temps n’est rien, c’est également un livre qui m’a fait verser une petite larme (ce qui est bien rare). Comme il entre en matière avec une sorte de déterminisme lorsqu’il est question de la rencontre de Claire et de Henry, il n’est donc pas surprenant que le tragique du roman est déjà connu des personnages et du lecteur et c’est là que réside le talent de l’auteure, car elle nous laisse totalement dans le flou jusqu’à la fin, et alors qu’on sait ce qui va se passer, on en reste tout de même surpris jusqu’aux dernières pages.

Un livre très beau et qui redore réellement le blason de la romance fantastique, ce qui lui permet d’obtenir la note de 9/10.

Chronique du film

Produit par Brad Pitt, Hors du Temps sort en 2009 avec dans les rôles respectifs de Henry et Claire Eric Bana et Rachel McAdams. En une phrase donc, trois gros noms ressortent. Pourtant, le film n’a pas connu de grands succès et je crois qu’il n’a connu qu’une sortie au Québec.

Un film pas désagréable pour un sou. Les performances des acteurs sont plutôt bonnes : Eric Bana incarne à la perfection le bibliothécaire mystérieux chrono-déficient tandis que Rachel McAdams interprète très bien la jeune artiste Claire. Le seul hic : c’est que quand elle joue une Claire plus vieille, j’ai trouvé qu’elle était moins crédible.

Là où le film est un peu décevant, mais en même temps c’est le cas de nombreuses adaptations littéraires, c’est que si on n’a pas lu le livre, on est totalement perdu. Les disparitions de Henry ne sont pas expliquées dès le départ alors qu’on le voit faire mais sans trop comprendre. Les voyages dans le temps sont difficiles à suivre si on n’a pas été rodé par le roman et je m’attendais justement à une simplification de ceux-ci. Enfin, les disparitions en elles-mêmes sont bien trop surréalistes. OK, l’histoire n’a rien de réaliste en elle-même, mais le traitement qu’en fait Niffenegger donne un aspect médical qui est ici transcrit comme purement fantastique. Bien sûr, on ne peut pas retranscrire les vertiges du personnage, mais on aurait pu peut-être opter pour le flou qui aurait fait succéder le plan « présent » au plan « passé » ou « futur ».

Bon, déjà, le film ne m’a pas procuré autant d’émotions que le livre xD (Peut-être que j’ai été immunisée). Mais hormis le fait que les acteurs sont vraiment très bons, la réalisation ne m’a vraiment pas convaincu. Le contraste est trop fort entre une réalisation qui se veut intimiste et des choix qui veulent faire dans le tape-à-l’œil. Bref, pas convaincue.

jeudi 10 novembre 2011

Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl

Résumé

Charlie est un petit garçon qui vit avec son papa et sa maman, mais aussi avec ses quatre grands-parents. Tout ce monde est entassé dans deux pièces seulement car la famille de Charlie est très pauvre. Lorsque son papa perd son travail, la situation devient dramatique, ils meurent presque de faim. Mais dans la ville où ils demeurent, il y a une mystérieuse chocolaterie : nul n'y entre ni n'en sort jamais. Son propriétaire, Mr Wonka, lance un grand concours : les cinq gagnants pourront visiter l'usine et gagner des sucreries pour toute leur vie. Mais les enfants mal élevés doivent se méfier : ils seront punis par où ils auront péché.
C'est à une merveilleuse exploration que nous convie Roald Dahl, à l'intérieur d'une usine fabuleuse qui recèle absolument tout ce dont n'importe quel gourmand peut rêver et aussi d'autres choses qu'il n'aurait pas osé imaginer : des machines qui fabriquent des bonbons inusables ou des chewing-gums-repas, des cascades de chocolat, des caramels qui font pousser les cheveux... Ce roman fantastique plein de saveurs est à déguster comme un bonbon. C'est en même temps un conte moral où les méchants sont punis et l'injustice réparée. Voilà une gourmandise dont on aurait tort de se priver ! --Pascale Wester

Chronique

Un grand classique de la littérature jeunesse, et que pourtant je n'avais pas lu. Longtemps bourrée d'a priori le concernant, il m'aura fallu voir le film de Burton pour que je considère autrement l'histoire. Bref, ceci étant dit, voici mon avis sur cette lecture que j'ai faite en VO (si, si, ça a de l'importance !)

Roald Dahl fait preuve d'un style clair et simple, sans chichis et qui va droit au but, ce qui fait qu'on le lit très facilement et cela même en VO. A cela, l'auteur ajoute une petite touche de fantaisie à travers le personnage de Wonka et de ses créations chocolatières.

Les personnages sont stéréotypés, mais en même temps, c'est le principe du conte et la morale de l'histoire n'en est que plus facile à retenir. Ce qui est intéressant, c'est que justement le livre est intergénérationnel : ça montre aux enfants qu'il faut rester humble et ne pas se croire au-dessus des autres, mais il y a également une morale au niveau de la pédagogie qui touche plus particulièrement les parents (ce qui se fait ressentir essentiellement dans les chansons des Oompas-Loompas.

Le seul personnage qui m'a un peu déstabilisée, c'est Willy Wonka. Bien sûr, j'ai été largement influencée par le rôle de Depp et par l'excentricité du personnage qu'il met en avant. Dans le roman, c'est moins présent : bien sûr, il reste sarcastique, surtout vis-à-vis de Mike Teavee, et après que les enfants tombent dans les pièges de la chocolaterie, mais au premier abord il reste un personnage tout à fait sociable, on ne sent pas le côté misanthrope que l'on retrouve dans le film de Burton.

Que dire de plus ? J'ai apprécié la lecture, légère, rapide et efficace mais on sent quand même cette pointe d'innocence dans l'oeuvre mignonne mais qui relève franchement du conte. Quand on lit ça à 19 ans, c'est sûr qu'on a plus le même oeil et que ça suscite moins l'epoir que quand on en a 6. Mais le roman se fait apprécier par des jeux de mots bien sentis et des répliques de Wonka particulièrement savoureuses.


Note : 6/10 

Cette chronique a été réalisée dans le cadre de la lecture commune du 10 novembre 2011 organisée sur le forum Livraddict. Voici les chroniques des autres membres y participant : 


meldc
Arcaalea

De plus, elle me permet de gagner un point aux challenges suivants : 

mercredi 19 octobre 2011

Les mondes d'Ewilan. Tome 1 : La Forêt des Captifs

Résumé

Tandis que ses parents explorent des territoires sauvages de l'autre monde, Ewilan se retrouve prisonnière sur Terre d'une sinistre Institution. Au coeur de ce laboratoire clandestin, la Sentinelle félonne Eléa Ril' Morienval fomente son retour en Gwendalavir qu'elle cherche plus que jamais à conquérir. Traumatisée et réduite à l'impuissance par de terribles expériences, Ewilan ne peut compter que sur le courage de Salim et le sacrifice d'un homme-lige. Il lui faudra apprendre la patience sous l'oeil bienveillant d'un vieil ermite, afin de recouvrer ses forces. Alors seulement sonnera l'heure de la vengeance. 

Mon avis 

Je vais commencer cette chronique par un aveu : je n'ai pas lu La Quête d'Ewilan. J'ai appris bien trop tard que La Quête était en fait le début de la saga et je me suis immédiatement engagée dans Les Mondes. Mais rassurez-vous, cela ne m'a pas tellement dérangée dans ma lecture. Bien sûr, il me manque certains éléments qui me permettraient de mieux comprendre l'intrigue, mais d'après les chroniques des autres membres de Livraddict qui l'ont lu dans le cadre de la LC, ce fait n'a pas altéré l'impression générale que j'ai eu en le lisant.

La Forêt des Captifs se révèle être un tome assez sombre, ce qui est assez surprenant pour un livre jeunesse (bon, en même temps ça n'égale pas A La Croisée des Mondes non plus). L'utilisation d'enfants comme cobaye par l'Institution, les caractères politiques, des scènes assez violentes font que ce n'est pas à la portée de n'importe quel enfant. Bref, ceci n'est qu'un point de détail pour celle qui va bientôt avoir 19 ans.


Ce qui m'a le plus marqué dans cette ambiance, c'est Ewilan. Parce que d'après ce que j'ai pu comprendre, elle était assez heureuse lorsqu'elle était encore à Gwendalavir. Son expédition dans notre monde et son internement à l'Institution vont radicalement la changer. Dès qu'elle recouvre ses capacités physiques et mentales, ce n'est radicalement plus la même : avide de vengeance, elle s'éloigne radicalement de l'héroïne typique que l'on peut trouver dans ce genre de littérature. Heureusement, Salim, par sa nonchalence, apporte une touche de luminosité, ainsi que les personnages issus de Gwendalavir, qui ont chacun leur personnalité propre.


Le second personnage qui, je pense, va avoir son importance dans la suite des événements, c'est Ilian. Jeune garçon de 8 ans enfermé par l'Institution, il chamboule les acquis de la civilisation d'Ewilan par son utilisation de l'Imagination qui repose sur sa Volonté, ce qui fait de lui un personnage très puissant. Mais son âge le rend également très dangereux par son inconscience et par son éventuelle maniabilité. Affaire à suivre...

Au niveau du récit, on ne peut que souligner l'intérêt qu'il suscite. Débutant in medias res et dans une situation plus que critique, on ne peut s'empêcher d'avancer (ou plutôt de reculer) pour savoir comment on en est arrivé là. Les digressions vers les meurtres de personnages ordinaires sont également bien maîtrisés pour rajouter de l'angoisse, mais cette fois-ci du côté des Terriens.


J'avais des a prioris par rapport à cette saga, la fantasy n'étant pas trop ma tasse de thé. Mais j'avoue que je me suis laissée emporter par le style de Bottero qui n'est en aucun ca infantilisant, bien au contraire. Destiné à un public adolescent, on s'éloigne vraiment des clichés des genres : tout ne se passe pas bien et on finit avec une sorte de frustration. L'héroïne qui devient en quelque sorte une badass n'évite pourtant pas l'histoire d'amour presque obligatoire avec son partenaire, mais cela apporte une touche d'innocence et un peu d'insouciance dans ce monde de brutes ne peut pas nous faire de mal.


Ma note : 14/20

Cette lecture a été faite dans le cadre de la LC du 19 octobre sur Livraddict. Voici les participants : 

Comicboy
minifourmi
Iani
SophieLJ
Felina
Asuna
NithOuxx
Nono in the sky
Gr3nouille2010
Frankie
Ceinwin
Craklou
Lebbmony
(sevmarguerite)

Elle me permet également de gagner un point pour les challenges suivants :



lundi 3 octobre 2011

Chronique de La Recherche de l'Absolu

Tant qu'avoir La Recherche de l'Absolu de Balzac au programme de l'ENS, autant se lancer à la découverte de cet auteur trop souvent caricaturé comme le monsieur "je fais des pages et des pages pour décrire une poignée de porte". C'est donc naturellement que je participe au challenge Balzac lancé sur Livraddict et que je me lance donc dans la chronique de La Recherche, roman qui ne fait pas partie des plus connus et pourtant, il est juste génial !

Résumé

« Assez, Balthazar ; tu m’épouvantes, tu commets des sacrilèges. Quoi ! mon amour serait…
– De la matière éthérée qui se dégage, dit Claës, et qui sans doute est le mot de l’Absolu. Songe donc que si moi, moi le premier ! si je trouve, si je trouve, si je trouve ! » En disant ces mots sur trois tons différents, son visage monta par degrés à l’expression de l’inspiré. « Je fais les métaux, je fais les diamants, je répète la nature, s’écria-t-il.
– En seras-tu plus heureux ? cria-t-elle avec désespoir. Maudite Science, maudit démon ! tu oublies, Claës, que tu commets le péché d’orgueil dont fut coupable Satan. Tu entreprends sur Dieu. »
Scène de la vie privée lorsqu’il paraît en 1834, Etude philosophique quand Balzac le republie en 1846, le livre superpose les deux dimensions car cette histoire d’une famille où le génie dévore tout jusqu’à la folie, où la passion provoque les plus grands malheurs domestiques, est aussi le roman de
l’aventure scientifique et de la rêverie métaphysique d’un Grand Tout. Parce que l’Absolu, pour Claës, est la « substance commune à toutes les créations », il n’est pas l’alchimiste qu’a voulu voir Sainte-Beuve, mais ce savant solitaire qui, de l’alchimie, précisément, à la chimie, entend bien opérer le passage des temps anciens aux temps nouveaux – et la science moderne devient balzacienne.

 Mon avis


Je vais commencer par deux conseils : premièrement, ne vous fiez pas au titre. Deuxièmement, ne vous fiez pas aux cinq premières pages. Ces deux éléments vous donneront l'impression que vous lisez un traité sur l'absolu dans l'art, bref, il vous donnera l'impression d'un livre rébarbatif et tout de suite, les vieux préjugés seront de retour. J'avoue que j'avais été surprise par ces pages, je n'avais lu jusqu'alors que Le Lys dans la Vallée et je n'avais jamais eu affaire à un Balzac théoricien.

Mais au bout des cinq pages, il retourne au placard et l'action commence bien avec Mme de Claës, dépitée par la nouvelle passion de son mari et grand amour pour la science. Cet époux et père idéal oublie complètement sa famille pour trouver l'Absolu, les menant tout droit à la ruine. On assiste à la ruine de cette vieille famille de Douai, puis à la remontée menée d'une main de fer par Marguerite, la fille de Claës, qui est l'un des personnages brillants de ce livre. Pour une fois, on est loin du stéréotype de la femme qui se meurt d'amour, Marguerite montre du courage face aux difficultés et cela, on ne peut que l'applaudir.

Par contre, le personnage de Pierquin, le notaire, est tout à fait immonde. Je trouve vraiment étrange que Balzac lui ait donné un bon rôle vers la fin, car c'est quand même la figure même du vieil opportuniste qui va s'arranger de sa situation par un mariage. Bref, celui-là, il est véritablement insupportable.

Mais revenons à l'histoire. Le livre se lit très rapidement, on est peu encombré par les descriptions. Je trouve que le style se rapproche beaucoup de la fable et elle garde encore son importance aujourd'hui. Ce de Claës qui se ruine pour la science, qu'il promet qu'il va arrêter et qui finit par replonger, ça rappelle quand même fortement les victimes de la drogue. Le seul reproche que l'on puisse véritablement faire, c'est l'aspect répétitif du récit mais qui est dû à la démonstration de l'auteur. On sent bien qu'à chaque fois que cela va mieux dans le livre, Balthazar va rechuter, ce qui rend le roman un peu prévisible. Ce n'est pas bien grave mais bon...

Deuxième Balzac lu, et deuxième agréable lecture. Je me suis laissée entrainer par cette spirale infernale qui éloigne Balthazar de Claës loin de sa famille et de leurs besoins. Le roman se lit très bien et très (trop) rapidement tellement on est pris dans l'action, même si on devine quand même assez facilement la suite des événements.

Cette lecture me permet de gagner un point pour le challenge Balzac organisé sur Livraddict.

vendredi 9 septembre 2011

Challenge 100 livres préférés des bloggueurs

Voilà un nouveau challenge pour lequel je vais participer (pas dur, c'est illimité)






Voici le lien pour plus de renseignements. En fait, le principe est simple : il faut que je lise et chronique tous les livres de la liste.

La liste de l'ultime challenge:

1 Harry Potter de J.K. Rowling 
2 Orgueil et préjugés de Jane Austen
3 Le seigneur des anneaux de J-R-R Tolkien 
4 Hunger Games de Collins Suzanne
5 Le petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry
6 La quête d'Ewilan de Pierre Bottero
7 Roméo et Juliette de William Shakespeare
8 Le journal d'Anne Frank d'Anne Frank
9 Le Pacte des Marchombres de Pierre Bottero
10 Les enfants de la liberté Marc Levy
11 Madame Bovary de Gustave Flaubert
12 Dracula de Bram Stoker
13 Twilight de Stephenie Meyer
14 Le malade imaginaire de Molière
15 Les fourmis de Bernard Werber
16 Les Ames Vagabondes de Stephenie Meyer
17 Comment se débarrasser d'un vampire amoureux de Beth Fantaskey
18 A la croisée des mondes de Philip Pullman
19 Journal d'un vampire de L.J. Smith
20 Les chevaliers d'émeraudes d'Anne Robillard
21 No et moi de Delphine de Vigan
22 Candide de Voltaire
23 Les bannis et les proscrits de James Clemens
24 Le monde de Narnia de C.S.Lewis
25 Percy Jackson de Rick Riordan
26 L'Héritage de Christopher Paolini
27 Dom Juan de Molière
28 Entretien avec un vampire d'Anne Rice
29 Si je reste, de Gayle Forman
30 Zadig de Voltaire
31 La fille de papier de Guillaume Musso
32 Et si c'était vrai de Marc Levy
33 La confrérie de la dague noire de J. R. Ward
34 Les Orphelins Beaudelaire de Lemony Snicket
35 L'Ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon
36 Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
37 Le Parfum de Patrick Süskind
38 Robert des Noms Propres d'Amélie Nothomb
39 Anita Blake de Laurell K.Hamilton
40 Le premier jour et la première nuit de Marc Levy.
41 Jane Eyre de Charlotte Brontë
42 La Trilogie du moment de Katherine Pancol
43 Les misérables de Victor Hugo
44 La mécanique du c?ur de Mathias Malzieu
45 La ou j'irai de Gayle Forman
46 Le Cid de Pierre Corneille
47 La théorie Gaia de Maxime Chattam
48 La Symphonie des siècles d'Elizabeth Haydon
49 Le Lit d'Aliénor de Mirelle Calmel
50 Germinal, Emile Zola
51 Huis clos de Jean-Paul Sartre
52 Lolita de Nabokov
53 Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
54 Les Eveilleurs de Pauline Alphen
55 Mercure d'Amelie Nothomb // Gone de Michael Grant
56 Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
57 Mercy Thomspon de Patricia Briggs
58 Entre les murs de François Bégaudeau
59 Autre Monde de Maxime Chattam
60 Les portes du secret de Maria V. Snyder
61 La peste d'Albert Camus
62 Toutes les choses qu'on ne s'est pas dites de Marc Lévy
63 Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt
64 Le métier d'homme d'Alexandre Jollien
65 La prophétie des Andes de James Redfield
66 Dark divine de Bree Despain
67 Les enfants de la terre de Jean. M. Auell
68 Dans les bois d'Harlan Coben
69 L'appelle de la foret de Jack London
70 La communauté du sud de Charlaine Harris
71 Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol
72 A Mélie sans mélo de Barbara Constantine
73 L'écume des jours de Boris Vian
74 Dracula mon amour de Syrie James
75 Tara Duncan de Sophie Audouin-Mamikonian
76 Les Thanatonautes de Bernard Werber
77 1984 de Georges Orwell
78 Les Mondes d'Ewilan de Pierre Bottero
79 Le voleur d'ombre de Marc Levy
80 L'Eveil du Printemps de Frank Wedekind
81 Geisha d'Arthur Golden
82 La maison de la nuit de PC et Kristin Cast
83 Le dernier jour d'un condamné de V.Hugo
84 Bel-ami de Maupassant
85 Raison et Sentiments de Jane Austen
86 Bilbo le Hobbit de J-R-R Tolkien
87 Cosmétique de l'ennemi d'Amélie Nothomb
88 Confessions d'une accro du shopping de Sophie Kinsella.
89 Moi, Christianee F., 13 ans, droguée, prostituée de Kai Hermann
90 Parce que je t'aime de Guillaume Musso
91 Les neuf vies de Dewey, Vivki Myron
92 Antigone de Jean Anouilh
93 La trilogie des Hommes de M. Chattam
94 Les Dix petits nègres, d'Agatha Christie
95 Royaumes oubliés de R.A. Salvatore
96 Des souris et des hommes de John Steinbeck
97 Le fléau de Stephen King
98 David Copperfield de Charles Dickens
99 L'Assassin Royal de Robin Hobb
100 L'Avare de Molière

mardi 30 août 2011

Chronique des Hauts de Hurle-Vent

Résumé

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.

Mon avis


Je ne vais pas passer par quatre chemins : ce livre m'a laissée très sceptique (déjà que je l'étais avant de le lire avec cet immonde bandeau bleu Twilight). C'est la première fois que je me sens dérangée par un bouquin comme ça. Je m'explique :

Je n'ai rien à dire sur la forme. Le style est vraiment agréable à lire et son se laisse très facilement porter par le style d'Emily Brontë. Bon, on se demande à quoi sert Lockwood puisqu'il ne fait rien de bien spécial et que le récit est narré par Mrs Dean. Trop de mise en abyme, c'est peut-être le seul reproche qu'on peut faire pour le style. Je ne vais pas m'étendre sur ce point, je pense que j'étais assez claire (enfin, je l'espère) parce que le fond est plus problématique.

Avant de parler de l'intrigue en elle-même, parlons des personnages. Au début, quand je vois l'"histoire d'amour" se développer entre Catherine et Heathcliff, je me disais : "Wow, la première fois que je lis une histoire d'amour où les persos ne sont pas idéalisés. Génial !" Si on omet Hindley qui est déjà une ordure, on peut trouver quasi-tous les personnages attachants, même s'ils sont bourrés de défauts. Mais tout d'un coup, tout le monde vire mauvais : Catherine devient odieuse, surtout envers son mari Edgar qui reste le seul personnage bon de ce roman malgré de mauvais départs, Heathcliff est immonde. Le pire, c'est que des personnages bons à cause de leur innocence deviennent sous nos yeux des êtres tout à fait détestables. Sincèrement, j'ai eu de la peine quand Mrs Dean a dû se séparer de Hareton, le fils de Hindley mais après... Quoiqu'avant la fin, il y a un léger mieux et sa volonté d'apprendre à lire pour plaire à Catherine II est véritablement touchante. Catherine, parlons-en. Dernier personnage à être complètement perverti par cette ambiance et c'est peut-être la pire transformation parce qu'elle se fait sur le tard, ce qui n'est pas le cas de Hareton ou de Linton. Elle est d'autant plus atroce qu'on ne comprend pas un changement si brutal de la part d'une fille qui rentre dans la maison de Heathcliff à un âge aussi avancé. Que Hareton soit élevé comme un rustre et que Linton soit pourri d'une certaine  façon se tient puisqu'ils n'étaient que des enfants. Mais là, le fait que Catherine soit immonde avec Hareton ou qu'elle pratique de la sorcellerie, cela paraît assez... tiré par les cheveux. Bon en fait, j'ai fini par parler de l'intrigue en parlant des personnages. C'est bien la méthode 2-en-1.

Bilan : un livre qui se lit très bien mais qui est bien loin de l'histoire d'amour idyllique que le bandeau "Bella et Edward" peut laisser croire. C'est un roman que j'ai trouvé assez malsain et même caricatural au niveau des personnages. C'est pour ça que je vais lui donner la note de 11/20 parce que c'était quand même un plaisir de le lire !

dimanche 21 août 2011

Baby Challenge Jeunesse

Comme je l'ai mentionné dans mon précédent post, je compte participer au Baby Challenge Jeunesse proposé par Livraddict. Voici les 20 livres sélectionnés :

1 - Le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana de Pierre Bottero
2 - Fablehaven, tome 1 : Le Sanctuaire Secret de Brandon Mull
3 - A la croisée des mondes, tome 1 : Les Royaumes du Nord de Philip Pullman
4 - La potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl
5 - Deux cierges pour le diable de Laura Gallego Garcia
6 - Les Mondes d'Ewilan, tome 1 : La forêt des captifs de Pierre Bottero
7 - Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J.K. Rowling
8 - Journal d'un chat assassin de Anne Fine
9 - Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol de Lian Hearn
10 - Sacrées sorcières de Roald Dahl
11 - La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre de Pierre Bottero
12 - Artemis Fowl, tome 1 de Eoin Colfer
13 - La sorcière de la rue Mouffetard, et autres contes de la rue Broca de Pierre Gripari
14 - Entre chiens et loups, tome 1 de Malorie Blackman
15 - Le Bon Gros Géant de Roald Dahl
16 - Le Passeur de Lois Lowry
17 - Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl
18 - Les yeux du dragon de Stephen King
19 - Peter Pan de James Matthew Barrie
20 - Le Livre des Étoiles, tome 1 de Erik L'Homme

Bon, je n'ai lu que 4 livres dans cette série. J'ai  jusqu'au 31 décembre pour lire les 16 autres (ce qui ne sera pas trop compliqué vu que la bibliothèque à côté de mon nouveau logement est spécialisé dans la littérature jeunesse !). C'est parti !

Come-back bloguesque

Cela fait longtemps que je n'ai rien posté sur ce blog. Peut-être même que certain d'entre vous ont pensé que ce n'était qu'un site lancé parmi tant d'autres, qu'il n'y aurait peut-être pas d'autres articles. Je dois vous avouer que j'ai pensé le laisser de côté pendant quelques temps. Mais mon envie de tout critiquer et de m'exprimer (mon côté Zemmour-et-Naulleau) a repris le dessus. Je vais revenir avec une chronique des Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë que je l'ai lu durant mon séjour chez les Ch'tis. Je vais également afficher ma participation au Baby-Challenge Jeunesse du site Livraddict et, le 19 octobre, je posterai également une chronique des Mondes d'Ewilan : La Forêt des Captifs que je vais lire dans le cadre de ce challenge.

Voilà le planning des posts que je vais essayer de tenir malgré la rentrée et mes autres engagements. Je vous souhaite une bonne lecture, que ce soit sur mon blog ou avec de bons petits pavés ;)

lundi 4 juillet 2011

Premier post, premières infos

Mesdames, messieurs, bonsoir !

Je me présente : Nolwenn, 18 ans, brestoise, étudiante en prépa lettres. Eh ouais, c'est vrai que ça aide ! Grande lectrice depuis toute petite (et quand je ne pouvais pas, c'étaient les membres de ma famille qui l'étaient par procuration), je suis vraiment ouverte à tout type d'ouvrage. Je ne pense pas avoir de genre littéraire qui me rebute mais c'est vrai qu'un roman historique ne sera jamais refusé dans ma salle de lecture... Non, sérieusement, je lis absolument de tout, comme le bon petit rat de bibliothèque que je suis. Bon, c'est vrai qu'en ce moment, j'ai un peu trop l'habitude de lire de grands classiques, études obligent. Mais je profite des vacances d'été pour me diriger vers des choses plus contemporaines, à mon grand plaisir d'ailleurs !

Ce soir est inauguré ce blog littéraire. Il était temps, me direz-vous ? Oui. J'ai toujours été attirée par la communauté littéraire (sur Internet, j'entends), son vocabulaire, ses sortes de "rites" et finalement, je me suis laissée embarquer dedans grâce à la découverte du site Livraddict. C'est assez drôle cette histoire car je l'ai découvert indirectement grâce à une personne qui doit ignorer totalement l'existence de ce site. Il n'empêche que le concept, les réunions tous les mois pour discuter d'un livre, les challenges, l'ambiance, tout m'a charmée. Mais pourquoi un blog ? Je me ferai frapper sur les doigts si je vous révélais le pourquoi du comment. Juste pour une question pratique : je m'inscris de plus en plus à des challenges et il se trouve que cela demande l'inscription par billet de blog. Déçus ? Ne le soyez-pas, chers lecteurs : je pars toujours sur une voie unique et je finis par empiéter sur une autre. Je suis sûre que je ne pourrais pas m'empêcher de partager avec vous mes impressions sur mes lectures de l'été, notamment Sur des mers plus ignorées de Tim Powers, livre que j'attendais avec fébrilité et qui, grâce à la sortie du dernier Pirates (on pensera ce qu'on voudra du film mais il a permis la sortie de tas de trucs sympas du genre Monkey Island) a été réédité. Mais je divague, un jour je parlerai de mon obsession pour Pirates des Caraïbes, promis (à moins que cela ne vous déplaise). N'ayez crainte donc : mon envie de partager mes petites pensées réussira à faire vivre ce blog créé au départ juste pour la forme.

A part ça, je suis une très grande passionnée de musique. Je passe ma vie le casque sur les oreilles et les titres défilent, défilent... Je dois avouer que contrairement à la littérature, je suis moins ouverte musicalement. Enfin si, j'ai des goûts assez éclectiques mais je sais que je ne supporte pas le R'n'B ou la techno. Ca, c'est rédhibitoire. Mes styles préférés ? Métal (en général sauf le thrash), rock bien vieux (on va dire entre les 60's et les 90's). Je joue également du piano et de la guitare et je chante sous la douche. De plus, je chronique des albums pour un webzine qui traite des femmes dans la musique. Voilà voilà.

Avant de conclure ce premier post, je vous demande votre clémence, chers lecteurs : effectuant des études assez lourdes, surtout que je prépare 3 concours, je vous demande de ne pas m'en vouloir si, durant l'année scolaire, je ne poste plus. N'appelez pas ma famille pour leur présenter vos condoléances, je serai juste en train de me débattre avec la tuberculose en Suisse en 1879. Merci de votre compréhension.